Nous sommes très heureuses de vous proposer une rencontre avec les deux chercheurs Gilles Guiheux et Huang Ke pour une présentation du volume Le Mouvement social : Régimes de travail en Chine. Identités, institutions, agentivité.

A propos des intervenants

Gilles Guiheux est Professeur des Universités au département des Langues et Civilisations de l’Asie Orientale de l’Université Paris Cité depuis 2006, membre du Centre d’études sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA). Il pratique une socio-histoire de la Chine. Il a récemment publié La République populaire de Chine aux éditions Les Belles Lettres 2024, seconde édition actualisée et co-dirigé, Covid-19 Responses of Local Communities around the World: Exploring Trust in the Context of Risk and Fear, Londres, Routledge, 2022.

Gilles Guiheux

Huang Ke est ATER à l'Université Paris Cité. Docteur en sociologie (2024), il explore les processus de travail des travailleurs des plateformes en Chine. Sa thèse portait sur les livreurs de repas. Il est également traducteur d'oeuvres littéraires et auteur de nouvelles et d'essais en chinois. Il a récemment publié : "Syndiquer sans mobiliser : la plateformisation du travail et ses conséquences sur le syndicalisme chinois », Relations industrielles, 78-3, 2023.

Huang Ke

A propos de l'ouvrage

Ce numéro 285/4 (2023) du Mouvement social, co-dirigé par Gilles Guiheux et Eric Florence, fait partie des produits d’un programme de recherche sur la précarité de la classe ouvrière en régime de forte croissance. Ce programme a comparé dans l’espace et le temps, les quatre décennies de croissance rapide en Chine, aux Trente Glorieuses françaises et à la haute croissance japonaise. Tandis qu’une exposition en ligne (Expériences ouvrières : vies, corps, lutes) et une pièce de théâtre, Petites mains comparent les cas chinois, français et japonais, le présent numéro se concentre sur la Chine. Les transformations de l’économie politique du travail, du statut des travailleurs et des modalités d’emploi, sont évoquées sous quatre angles : les catégories appropriées pour écrire l’histoire sociale chinoise, l’identité des travailleurs, leur agentivité et le rôle résilient de l’État.