Faire du terrain en Corée du Nord
Nous avons le plaisir d'accueillir Benjamin Joinau et Valérie Gelézeau pour la présentation de l'ouvrage "Faire du terrain en Corée du Nord" qu'ils ont co-dirigés ensemble et qui accueille les textes de Yannick Bruneton, Evelyne Chérel-Riquier, Koen De Ceuster, Alain Delissen, Henri Desbois, Françoise Ged, Valérie Gelézeau, Pauline Guinard et Benjamin Joinau. [Rencontre en présentiel]
Dans le paysage de l'édition française et internationale, aussi bien académique que destinée à un plus large public, la Corée du Nord n'est connue qu'à travers l'éternel retour de la crise nucléaire et la dynamique cyclique des relations inter-coréennes. Mais au‑delà de ces ouvrages de facture plutôt géopolitique, relayés par des discours médiatiques très répétitifs sur le « Pays du grand mensonge », quelques chercheurs passionnés d'études coréennes s'efforcent, depuis plus de dix ans, de développer un contact direct avec la Corée du Nord. Quelle recherche scientifique peut-on mener dans le contexte fermé d'un pays totalitaire où l'enquête ethnographique est impossible ? Que rapportons-nous de nos voyages et que disons-nous de la Corée du Nord ?
Valérie Gelézeau, géographe et coréanologue, est directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales. Sur le terrain, à partir de l'expérience des habitants, elle questionne la société coréenne dans son rapport à l'espace : à Séoul, dans les villes nouvelles, à la frontière entre les deux Corées, en Corée du Nord. Elle a publié notamment Séoul, ville géante, cités radieuses (CNRS éditions, 2003, aujourd'hui en OpendEdition) Séoul Mégapole (Autrement, 2011), et dirigé plusieurs ouvrages collectifs. Son livre traduit en coréen Ap'at'ŭ konghwaguk (La république des appartements, Humanitas, 2007) montre comment les appartements ont constitué une des médiations architecturales (matérielles et symboliques) de la construction des sociétés urbaines en Corée du Sud.
Voir toutes ces publications en cliquant ici.
Benjamin Joinau est professeur de culture et civilisation à l'université Hongik à Seoul. Après avoir étudié les sciences humaines et la philosophie à la Sorbonne à Paris, il est arrivé en Corée en 1994 à l'occasion de son service civil. Il s'est dès lors passionné pour la culture coréenne, ce qui le décida à s'installer dans ce pays. Cette décision influera sur son parcours académique en l'orientant vers l'anthropologie culturelle (doctorat à l'EHESS en études coréennes). Il a publié de nombreux ouvrages et essais en anglais, français et coréen. Ses ouvrages principaux : « Petit futé Corée » (1999), « Two Frenchmen Talk about Cuisine » (2004) sur la gastronomie française, « Séoul : l'invention d'une cité » (2006), « Face and Imagination » (2011), etc. (www.benjaminjoinau.com)
Dans le paysage de l'édition française et internationale, aussi bien académique que destinée à un plus large public, la Corée du Nord n'est connue qu'à travers l'éternel retour de la crise nucléaire et la dynamique cyclique des relations inter-coréennes. Mais au‑delà de ces ouvrages de facture plutôt géopolitique, relayés par des discours médiatiques très répétitifs sur le « Pays du grand mensonge », quelques chercheurs passionnés d'études coréennes s'efforcent, depuis plus de dix ans, de développer un contact direct avec la Corée du Nord. Quelle recherche scientifique peut-on mener dans le contexte fermé d'un pays totalitaire où l'enquête ethnographique est impossible ? Que rapportons-nous de nos voyages et que disons-nous de la Corée du Nord ?
Valérie Gelézeau, géographe et coréanologue, est directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales. Sur le terrain, à partir de l'expérience des habitants, elle questionne la société coréenne dans son rapport à l'espace : à Séoul, dans les villes nouvelles, à la frontière entre les deux Corées, en Corée du Nord. Elle a publié notamment Séoul, ville géante, cités radieuses (CNRS éditions, 2003, aujourd'hui en OpendEdition) Séoul Mégapole (Autrement, 2011), et dirigé plusieurs ouvrages collectifs. Son livre traduit en coréen Ap'at'ŭ konghwaguk (La république des appartements, Humanitas, 2007) montre comment les appartements ont constitué une des médiations architecturales (matérielles et symboliques) de la construction des sociétés urbaines en Corée du Sud.
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Benjamin Joinau est professeur de culture et civilisation à l'université Hongik à Seoul. Après avoir étudié les sciences humaines et la philosophie à la Sorbonne à Paris, il est arrivé en Corée en 1994 à l'occasion de son service civil. Il s'est dès lors passionné pour la culture coréenne, ce qui le décida à s'installer dans ce pays. Cette décision influera sur son parcours académique en l'orientant vers l'anthropologie culturelle (doctorat à l'EHESS en études coréennes). Il a publié de nombreux ouvrages et essais en anglais, français et coréen. Ses ouvrages principaux : « Petit futé Corée » (1999), « Two Frenchmen Talk about Cuisine » (2004) sur la gastronomie française, « Séoul : l'invention d'une cité » (2006), « Face and Imagination » (2011), etc. (www.benjaminjoinau.com)