L’art de la calligraphie occupe une place importante, voire centrale, dans les cultures asiatiques. Bien plus qu’une simple technique d’écriture, elle est considérée comme une forme d’expression artistique profonde, mêlant esthétique, spiritualité, et maîtrise du geste. Apparue en Chine il y aurait plus de deux mille ans en suivant l'apparition des caractères, elle s'est rapidement développée en un art aussi important que la peinture ou la poésie. Le Japon et la Corée, sont aussi adeptes de la calligraphie, y apportant leurs propres spécificités culturelles.

Aujourd'hui, la calligraphie est considérée comme un art à part entière, porteur de sens et de tradition.

En occident, les plus connus dans cet art sont la calligraphie chinoise (书法, shūfǎ) et la calligraphie japonaise (書道, shodō), mais bien sûr, la Corée et le Viet-Nam ne sont pas en reste. Toutes ont des styles bien distincts, mais nous pouvons retrouver des similitudes parmi elles : notamment avec le style régulier qui est standardisé et enseigné pour l’apprentissage des caractères, le style semi-cursif qui est un style « courant », plus fluide avec une impression de mouvement, et enfin le style cursif, bien plus libre et rapide où les caractères peuvent être stylisés selon la main du calligraphe.

La pratique de la calligraphie repose sur quatre éléments clés, que l’on peut également retrouver dans Le trésor des lettrés :

-          -  Le pinceau : qu’il soit de poil naturel ou synthétique, souple ou plus nerveux, long ou épais, il en existe de toutes les formes et pour toutes les mains.

-           -  L’encre : initialement préparée à l’aide d’un bâton d’encre que l’on frottait sur une pierre et diluait avec de l’eau, elle existe également en encre liquide.

-            -  La pierre à encre : une pierre naturelle que l’on utilise tout spécialement pour fabriquer l’encre de façon traditionnelle. Vous pouvez retrouver notre dossier à ce sujet.

-            -  Le papier : appelé « papier de riz », bien qu’il soit majoritairement fait à partir d’écorce et de fibres de murier ou de bambous, par exemple. C’est un papier fabriqué spécifiquement pour recevoir l’encre et donc permettre au trait de « se tenir ». L’absorption dépend notamment de sa « cuisson ».

    Pour vous lancer dans cet art, pas de panique ! Nous avons un coffret préparé tout particulièrement pour les débuts en calligraphie. Il vous fournira feutrine, papier, pinceau et encre. Retrouvez le sur notre site ! Si l'idée de poser l'encre sur le papier peut être impressionnante au début, nombreux choisissent l'alternative du papier magique : vous n'aurez besoin que d'eau pour tracer vos plus beaux traits. De quoi laisser place aux essais et à l'improvisation !