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La guerre des jours lointains

La guerre des jours lointains

Editeur(s)
Actes Sud, Leméac
Date de parution : 22/11/2007
Collection(s) Babel

Expédié sous 48h
8,20 €

Livraison France à 7,90 € et à 5,90 € à partir de 45 € d'achat

Ean : 9782742771479
Pages : 285
Hauteur : 17.6 cm
Largeur : 11 cm
Epaisseur : 11 cm
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Résumé


1945 : les Japonais ont perdu la guerre. Un jeune lieutenant est en fuite, il est recherché pour crime de guerre…
Seconde guerre mondiale : l'officier Takuya Kiyohara est affecté au quartier général des forces armées de Kyushu, l'île du sud-ouest du Japon considérée comme un endroit stratégique de la guerre du Pacifique. Jour et nuit, il coordonne les informations concernant les intrusions d'avions américains, note la violence incessante des bombardements, puis l'ampleur sans précédent de la déflagration de la bombe atomique larguée sur Hiroshima. Vient l'annonce de la défaite, le 15 août 1945, avec la déclaration solennelle de l'empereur exhortant la population exténuée, hébétée, à “supporter l'insupportable”.
Ce jour-là, l'état-major donne l'ordre d'abattre dans les plus brefs délais les aviateurs récemment faits prisonniers. Takuya se porte volontaire pour l'exécution. Quelques semaines plus tard, il apprend qu'il est recherché par les autorités pour crime de guerre.
Une longue fuite commence, une errance fantomatique, hallucinée, au cours de laquelle il tente d'échapper au jugement d'un pays dévasté par l'horreur de la guerre, de se fondre dans l'anonymat de la population civile de son pays occupé, appauvri, anéanti par les destructions massives. Mais ce cheminement vers la rédemption ne sera pas suffisant pour effacer en lui le souvenir de la lumière d'été dans la clairière où furent décapités les grands hommes blonds.
Sorti au Japon en 1978, ce roman est le premier qui osait poser la question des crimes de guerre à une époque où celle-ci était encore occultée par la société japonaise. Par sa problématique, il est aujourd'hui encore d'une remarquable actualité, et Yoshimura y est au sommet de son art : son écriture froide, distante, implacablement lucide, permet l'exploration mentale extrêmement précise d'un homme simple, docile, sans conscience politique, plongé dans une situation qui lui paraît absurde car, jusqu'au bout, il ne comprend pas ce qu'il a fait de répréhensible.