
Poèmes du Dhyana, perles de liberté
Belles lettres
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Résumé
De manière inédite, Poèmes du Dliyana, perles de liberté, offre au lecteur francophone une anthologie de la poésie bouddhique du Son (équivalent coréen du Chan chinois ou du Zen japonais) commentée par un religieux contemporain.
En soixante-seize poèmes de trente-sept auteurs (dont trois auteurs chinois), le Vénérable Hyangjeok Sunim nous livre un aperçu des treize siècles de l'histoire de la poésie Son rédigée en chinois classique. Les poètes coréens comptent parmi les grandes figures qui jalonnent la généalogie officielle de l'ordre de Jogye, principal courant du bouddhisme sud-coréen actuel, depuis la période du Grand Silla jusqu'au XXe siècle, en passant par les périodes du Koryo (918-1392) et celle du Choson (1392-1897), la plus représentée. Le commentaire contemporain et subjectif de l'anthologiste est celui d'un passeur sensible sachant relier passé et présent, littérature sud-coréenne et occidentale pour constituer un objet éditorial original de la collection.
Pour le lecteur peu familier de la poésie du Son et du bouddhisme coréen, ont été aménagés un essai introductif, des annotations et des annexes, l'invitant à une immersion dans le monde poétique du Son. À la différence de la plupart des recueils de poésie bouddhique publiés, l'apparat critique propose au lecteur de s'initier à la culture monastique du Son, au genre des « propos des maîtres », supports de méditation ou Irwadu, et au symbolisme de la littérature Chan d'Asie orientale peu souvent explicité. L'ouvrage contribue ainsi, par une approche contemporaine, concrète et documentée, à en déconstruire la tenace réputation d'hermétisme.
Entré dans l'ordre bouddhique sud-coréen de Jogye au monastère de Hae'in (« Sceau de l'Océan ») des monts Kaya en 1967, le Vénérable Hyangjeok Sunim enseigne le Dharma et pratique le Son. Il fonda la revue mensuelle Hae'in, puis fit un séjour d'étude en France (1989-1993) par intérêt pour la culture européenne, le monachisme bénédictin et le journalisme. Il dirigea successivement le département d'Education de l'Ordre, le premier musée de Hae'insa, ainsi que le Pulgyo Sinmun, Le Journal du Bouddhisme, le Conseil central de l'Ordre. Il fut élu supérieur de Hae'insa (2015-2019) où il vit actuellement retiré dans l'ermitage de Chijok.