GRAMMAIRE DU JAPONAIS
Auteur(s)
Garnier, Catherine (1943-....)
Garnier, Catherine (1943-....)
Editeur(s)
Assimil
Assimil
Date de parution :
01/02/2017
Indisponible chez l'éditeur
30.00 €
Livraison France à 4,50 € avec Mondial Relay !
Ean :
9782700507324
Pages :
320
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Résumé
Contrairement au cas du français, il n'existe pas de grammaire standard du japonais, ce qui peut dérouter ceux qui se lancent dans l'étude de cette langue. Le présent ouvrage est avant tout un ouvrage pratique, qui se fixe pour but d'apporter un soutien éclairé à toute personne curieuse de mieux comprendre le fonctionnement de la langue japonaise. Et ceci, en proposant une description cohérente, simple, exhaustive de ses mécanismes. Pour ce faire, il s'écarte quelque peu de l'usage actuel , tant en France qu'au Japon. Utilisable en lecture continue, il peut aussi, grâce à un index fourni, être utilisé comme dictionnaire de grammaire.
Attention : Cette méthode de grammaire est uniquement en romanji (pas de hiragana ni de katakana)
Niveau : Tous niveaux
Niveau Cadre Européen : B2
S'adresse à l'amateur comme à l'étudiant
A propos de l'auteure
Catherine Garnier est née en 1943, en Bretagne, à Rostrenen (côtes d'Armor). Alors qu'elle prépare une maîtrise de Lettres Classiques (français, latin, grec) en études grecques, elle a l'occasion de se rendre au Japon au moment des Jeux Olympiques de Tôkyô, en 1964. Fascinée surtout par la langue japonaise, mais aussi bien sûr la civilisation de ce pays, elle change complètement d'orientation et se lance dans des études de japonais et de linguistique générale qui vont la mener jusqu'à un doctorat en linguistique japonaise. C'est dans l'institution où elle a été formée (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, connu sous le nom de Langues O') qu'elle va ensuite enseigner pendant des décennies la grammaire du japonais contemporain et du japonais classique. Elle est maintenant retraitée, mais sa fascination pour cette langue reste intacte, ainsi que sa volonté d'en permettre à tous la découverte et l'apprentissage, à travers ses ouvrages publiés par Assimil.
A propos de la langue japonaise
La langue japonaise aurait été plus facile à apprendre pour nous si, au VIe siècle de notre ère, des moines bouddhistes n'étaient pas arrivés dans l'archipel, venant de Corée, apportant avec eux l'écriture chinoise (ainsi que la civilisation chinoise, déjà très développée à cette époque). Le Japon ne possédait alors pas de système d'écriture, et c'est pourquoi il adopta tout naturellement celui des Chinois (nous, aussi, avons reçu le nôtre des Romains). Mais comme les signes chinois ne représentaient pas uniquement des sons comme notre alphabet, mais correspondaient chacun à une signification (en gros, un signe pour un mot), les Japonais ont dû adopter à la fois la prononciation et le sens de ces signes. Nous aurions fait la même chose si l'écriture chinoise avait été la première que nous ayons connue. Mais le japonais s'adaptait mal à ce genre d'écriture, car c'est une langue dite “agglutinante” (avec des séries de suffixes qui s'ajoutent à un mot), alors que le chinois est fait de mots invariables. Un mot chinois, selon sa position dans la phrase, peut avoir différentes fonctions : sujet, complément, attribut ; il peut aussi être soit adjectif, soit verbe, soit nom. Mais en japonais, comme en français, un verbe est un verbe, un adjectif est un adjectif, etc. On peut dire que le chinois est plus proche de l'anglais que du japonais, bien que l'écriture soit quasiment la même, et que nombre de mots aient été empruntés par les Japonais au chinois. Le japonais est un groupe linguistique à part, qui présente des similitudes avec le mongol et les langues du groupe turc, mais aussi avec les langues de Polynésie ou de Malaisie. Au niveau de la grammaire, il ressemble de façon étonnante au coréen, mais les deux langues sont complètement différentes pour ce qui est de la prononciation.