Le Japonisme ou quand un art devient passion
Le Phénix fait la part belle aux influences que l'Asie a eu et continue d'avoir sur l'Europe. Rien de tel que le Japonisme pour évoquer de manière grandiose l'admiration que peut éveiller l'art venu d'ailleurs, contribuant ainsi à la perpétuelle évolution des codes artistiques et esthétiques.
Paris, 1867. La Tour Eiffel n'existe pas encore, mais la capitale française est un incroyable chantier en vue de la septième Exposition universelle, sur les thèmes de l'art et de l'industrie. A cette occasion, l'Occident découvre à grande échelle les artistes du Japon, venus de ce pays insulaire qui a pour caractéristique d'avoir été fermé au monde extérieur pendant plus de deux siècles, véhiculant une aura de mystère.
Une année plus tard, sous la pression des Occidentaux, l'Empereur japonais instaure l'ère Meiji. Cette période de modernisation transforme en peu de temps ce pays en nation de premier plan. Le raffinement nippon conquiert le monde, imprégnant de nombreux domaines comme ceux de l'architecture, de la mode, du cinéma, de la peinture, de la littérature... Les estampes japonaises gagnent en notoriété, la vague Hokusai déferlant au-delà des mers.
L'art japonais n'a jamais cessé de plaire en Occident depuis le XIXe siècle. Aujourd'hui, ce sont les mangas et les studios Ghibli qui régalent le grand public, tandis que la marque Uniqlo habille les jeunes branchés aux quatre coins du monde.
Pour compléter cette sélection sur le Japonisme, nous avons aussi inclus des ouvrages contemporains sur des artistes japonais dont l'inspiration provient de l'Occident : Keiichi Tanaami reprenant Picasso ou encore Hiroshi Sugimoto inspiré d'Alberto Giacometti.